Tout le monde aimerait avoir sa petite baguette magique pour se débarrasser de lui. Pas si simple. Tout d’abord je vais vous partager quelques notions à connaitre. Il n’est pas si méchant, enfin pas toujours et surtout, pas à l’origine.

Il sert de warning pour identifier un potentiel « danger ». A la base le stress est une réaction chimique qui se fait dans le cerveau pour augmenter les chances de survie de l’être humain. Qui dit stress, dit recherche de sécurité. Et là c’est le corps qui parle, il va canaliser toutes ses ressources pour « survivre ». Sa puissance est au maximum, tous ses sens sont en alerte, décharge d’adrénaline et de cortisol qui mobilise tout le corps : la fréquence cardiaque augmente, les capacités physiques sont poussées au maximum.
Comprendre les mécanismes du stress
Selye Hans[1], dans son ouvrage « Nature » de 1936, parle de « syndrome général d’adaptation présentant toute une symptomatologie »[2] pour définir le stress.
Le stress est une réaction physiologique en réponse à un signal d’alarme : un danger imminent.
Le stress est positif et permet de convoquer le maximum de notre énergie pour réagir rapidement à un danger. C’est par exemple lui qui nous permet de rattraper un retard pour finalement arriver à l’heure. C’est lui qui nous permet de dépasser nos limites pour réussir des épreuves physiques, mentales, psychologiques voire artistiques. Le stress réagit à un signal qui est renforcé ou atténué par notre perception du danger. Poussé à l’extrême, il peut être paralysant. S’il est chronique, il peut avoir des effets nocifs pour le cerveau, surtout chez les enfants. Les travaux sur les neurosciences ont énormément apportés dans la compréhension du fonctionnement du stress. Il y a un réel dialogue entre le cortex, le cerveau lymbique et l’hypothalamus. En gros le rationnel et l’irrationnel, ce qui relève de l’émotionnel, sont liés et interdépendants. Ils se stimulent l’un l’autre. Aussi le stress doit être géré dans sa globalité, il y a une interaction entre réflexions et émotions.
1 Identifier son Stress
La première phase passe par la conscientisation de l’état de stress. Il est important d’identifier ses effets physiques : les points de tensions, les muscles crispés, dans la nuque, les épaules réhaussées, l’agitation, la respiration, les tremblements, la température du corps, mal de tête … etc .
Ecouter son corps pour mieux se comprendre et apporter la meilleur réponse possible, c’est cela le premier travail à faire.
Cette première étape peut déjà permettre de faire diminuer le stress, car en se connectant à ses émotions, on se concentre sur le présent et il n’y a plus de pensées négatives. Le seul moment où nous ne sommes pas envahis par nos pensées, c’est lorsque nous sommes entièrement connectés à l’instant présent. Alors, le corps récupère naturellement un état de calme. Cette méthode est fréquemment utilisée chez les enfants. On s’approche de la méditation.
2 Analyser les sources du stress
Le stress peut venir de partout, il peut venir d’éléments externes, comme une situation, des personnes, un lieu, un événement, un contexte, le confinement par exemple ! … Mais il peut aussi venir d’éléments internes, de soi-même, et plus précisément de nos perceptions. « Les moyens dont je dispose pour répondre à ce problème sont insuffisants. » Donc il y a danger, donc il y a stress. On a évoqué le stress positif, celui qui nous permet de nous dépasser, d’aller plus vite, plus loin, de booster nos performance, d’être meilleur et il y a le stress qui tétanise, qui nous bloque, qui nous empêche d’utiliser tout notre potentiel. Enfin on peut distinguer un stress limité dans le temps, pour une occasion particulière, à un stress chronique qui ne sera pas traité de la même manière.

Le stress d’une manière générale, provoque deux sortes de réactions : l’évitement ou l’hyper contrôle. C’est le cerveau qui va choisir la solution qui selon lui, le mettra le plus en sécurité. Car le cerveau ne recherche qu’une chose : La sécurité
Donc Il est important d’identifier toutes ses sources de stress pour pouvoir les traiter dans leur ensemble.
Le stress « mental » résulte d’un déséquilibre entre la perception de la situation « problème » et les moyens dont je dispose pour y répondre. Ce déséquilibre créé une menace, un risque de perte, un défi. Dans ce cas précis il est nécessaire de faire un travail de rééquilibrage de la pensée. Difficilement réalisable tout seul, il est préférable de se faire aider d’un coach.
3 Les réponses au stress
Pourquoi tant de gens n’arrivent pas à gérer leur stress ?
Peut-être parce que d’une part, certain d’entre eux n’en ont pas totalement conscience ? qu’il est ancré dans leur quotidien et « fait parti des murs », ainsi on ne le voit plus, sauf quand il s’exprime par la douleur. Peut-être aussi parce qu’il est très difficile de sortir de son propre schéma, de changer ses habitudes ? Je pense que modifier son comportement n’est pas une chose aisée et que cela implique un apprentissage qui peut être conséquent. Si le stress est omniprésent et fait partie intégrante du quotidien, alors on touche ici à l’intégrité de la personne, son identité, ses repères, ses croyances. Selon moi, un changement de cette nature ne peut se faire uniquement au travers de lectures, mais doit bénéficier d’un accompagnement adapté à chaque individu. C’est un apprentissage précis qui se fait par un travail de réflexion et d’une mise en pratique au cas par cas.
La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information
Albert Einstein
Tout travail sur la pensée est très difficile à réaliser soi-même. Lire des livre ou des articles ne suffit pas, ça se saurait sinon !
Le rôle du coach a un réel effet de levier dans le processus de conscientisation et de réalisation. Tout comme il y a des quantités infinies de situations de stress, tout comme il y a des quantités infinies de perception de la réalité, il y a une quantité infinie de réponses, mais une seule est adaptée à chaque situation de stress. Un travail au cas pas cas, c’est tout l’intérêt et toute la valeur ajouté des coachs. Il va se coller au plus près de votre problématique pour y apporter l’aide la plus pertinente.
Aussi le coach va vous amener à analyser vos points de contrôle : Ce qui dépend de vous et ce qui ne dépend pas de vous. Il pourra vous proposer un travail de « lâcher prise » sur tout ce qui est externe, notamment les agissements et les pensées d’autrui.
Le lâcher prise permet de significativement réduire votre stress.
Ensuite vous vous concentrez sur ce que vous pouvez contrôler : votre perception de la situation, votre perception des choses, votre perception de vous-même et de vos qualités, de vos ressources. Les jugements que vous portez sur vous et sur le monde extérieur. Quels sont vos moyens d’action sur la situation ? Que pouvez-vous mettre en œuvre pour moins subir la situation ?

Comme le cerveau n’imprime que ce qui est précis, le travail pour être efficace doit se faire sur des exemples concrets. Tout ce qui est général, conceptuel, théorique, vague, n’aura aucun impact et ne permettra pas de réellement faire un travail efficace sur le stress dans le temps. Pour cela je ne développerai pas tous les outils et toutes les techniques qui répondent à toutes les sources de stress. Il y en a pour tous les gouts, cela va de la préparation pour un oral à un problème d’organisation, de gestion du temps, de logistique, de surmenage, à la répétition de schémas stressants ancrés, des émotions réflexes, des problèmes relationnels, l’affirmation de soi… etc. Il y en a vraiment de toute sorte.
Alors oui, la méditation, le yoga, la respiration cohérence cardiaque, l’EFT, l’acupuncture, l’hypnose, la sophrologie … et d’autres activités peuvent permettre de réduire le stress. J’utilise même beaucoup la respiration cohérence cardiaque, très utile et très efficace.
Mais tout le travail mental, et qui est important dans la gestion du stress, ne peut se faire que au cas par cas, avec des exemples et des situations précises, particulières, pour un apprentissage de qualité et une aide affuté qui répondra exactement à la situation donnée.
[1] Selye Hans, Fondateur et directeur de l’institut de médecine et de chirurgie expérimentale de l’université de Montréal, un des pionniers sur les études du stress.
[2] Formation Linkup coaching, Gestion du stress
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